Cinq et six forment la base pour le sept et le huit.
Du cinq provient le six, et du sept provient le huit.
Cinq est la renaissance, six est l'homme autonome qui a pris sa décision.
Le cinq n'est pas une puissance en soi, mais il symbolise l'homme qui est inspiré par un don divin.
Il n'est pas encore conscient; il ne sait pas encore s'il se sert de ce don pour une renaissance ou bien pour une dégénérescence.
Pour cette raison, il doit quitter ce cinq le plus vite possible et prendre une décision, devenir un six.
De la conscience d'une nouvelle puissance provient la bonne décision. Sans cette bonne décision, le cinq n'est pas valable.
Il n'apporte que de l'inquiétude; il détache l'homme de chaque sol, jusqu'à ce que la décision soit prise. C'est pour cette raison que la Sorcière nomme le cinq et six en même temps.
Et de même, le six n'est pas un arrêt, car elle dit à la suite: "Fais le sept et le huit, et c'est accompli".
Cinq et six, sept et huit forment ensemble un nouveau carré: le quatre renouvelé sur lequel l'homme changé construit un Ciel-Terre spirituel.
Le premier quatre, comme le dit la Sorcière, donc être abandonné par l'homme; son temps pour réaliser spirituellement n'est pas encore venu. Mais dans cet homme arrive maintenant une autre dimension, une autre puissance à travers la renaissance du cinq, passant ou traversant le six, dominant dans le sept et se stabilisant dans le huit.
Après cela, c'est accompli.
Le sept, nombre saint dans presque tous les enseignements spirituels, guide l'homme, de la contemplation du six vers une réalité où l'égo est inconnu.
Sept est le nombre du triomphe.
C'est le Char qui guide Osiris vers le triomphe à travers le combat de l'âme et de l'égo. Dès que le Fils de la Lumière, étant le véritable Fils de son Père, prend l'unique et bonne décision dans sa vie, il se sent alors inattaquable.
Il monte son char, c.à.d. il monte la montagne de ses nouvelles puissances; il regarde le monde au travers d'une nouvelle idée, d'un nouveau changement, d'un nouveau penser.
Et il trouve que le monde est sans lumière, qu'il est stupide, superficiel et futile.
Il se dirige maintenant vers un nouveau but: l'Esprit.
A cause de cet Esprit, il est préparé à faire n'importe quoi, et si je dis cela, c'est que je veux dire qu'il est préparé à sacrifier n'importe qui ou n'importe quoi.
Il s'imagine ce triomphe, et il le réalisera, car tout semble très proche, très réel.
Dans divers enseignements, on voit le sept comme le nombre saint, parce que le septième jour symbolise le jour de Dieu, le jour où Dieu se repose de son travail.
Avez-vous jamais entendu plus grand non-sens?
Dieu devant se reposer de Son Travail!
Mais le nombre sept symbolise bien une fin, la fin de la lutte.
Cet homme n'accepte aucune lutte, parce qu'il voit le Triomphe, et il se sent inattaquable à cause de ses nouvelles puissances.
Alors il court en avant.
Il est animé par une nouvelle Force.
Il n'y a pas d'arrêt en lui, pas de repos et contradictoirement à l'opinion, qui dit que le septième jour est le jour du repos.
Bien qu'il soit dit dans le livre d'Enoch que le huitième jour est le Jour d'un repos divin, et non pas le jour où Dieu se repose.
Mais le premier jour du non-faire du Dieu.
A ce stade, les vibrations créatrices s'affaiblissent; elles se dispersent dans l'espace infini, et la création se stabilise, trouve le repos après l'activité de Dieu.
Tout ce qui est formé garde ainsi la Vibration Divine, et le brisement de la matière prend fin.
Le septième jour - le sept - symbolisé dans le Tarot par le Char d'Osiris, est comme un voyage triomphal de la Flamme spirituelle à travers le monde de la matière.
"Dieu termina au septième jour le travail qu'IL avait accompli".
On oublie souvent de nommer cette phrase de la Génèse.
Le laboratoire terrestre, notre entourage, nos prochains, changeront un jour à cause de cette animation en nous - ils éprouveront ce changement en eux - C'est l'idéal.
Tout doit revivre, être réveillé.
On doit enfin avoir l'intelligence, la compréhension - c'est le travail du septième jour. Et c'est la situation de l'homme du sept.
Il s'est réveillé et a la conscience de ce qu'il possède - de cette puissante force, et il veut donner cette force aux autres, de n'importe quelle manière.
Il se sent porté par une Flamme brûlante intérieure. 8
Spirituellement parlant: Il peut animer ses prochains, il porte la torche de Dieu et il tient Celle-ci bien haut - qu'importe ce qui se passera.
Ceci est l'image de l'homme qui s'est libéré du combat intérieur de la Grande Décision. Que peut-il se passer encore?
N'a-t-il pas tout Vu?
N'a-t-il pas tout appris?
Et n'est-il pas consummé par un Feu Divin?
Mais la fin n'est pas encore là!
La fin de ce changement intérieur ne se trouve pas dans le sept, pas dans le char d'Osiris, et pas dans l'état du sept où l'on nie toute résistance, influencé par un sentiment de triomphe.
Le sept, la Flamme Sainte de l'Esprit, chasse les cheveaux du Char vers la Porte inévitable du Huit.
C'est le point capital - comme nous l'avons dit plusieurs fois.
C'est l'abîme dont on ne parle pas.
C'est le jour que l'on ne nomme pas dans la Bible.
C'est le huit - craint par beaucoup, raillé par les hommes du sept qui se surestiment.
C'est le huit qui précède le: "C'est Accompli!"
Dans le huit, après ce sentiment de triomphe, arrive la réalité de l'acte saint.
Vous pouvez le lire également dans les Noces Chymiques de Christian Rosencreutz. Son épreuve la plus dure arrive lorsqu'on le choisit comme gardien.
C'est lorsque l'on est averti: "Arrêtez, ne roulez pas si vite - ne vous laissez pas entraîner par ce premier Attouchement de Dieu."
Car c'est justement au travers de cet Attouchement conscient que vous devez LE réaliser.
Et qu'est-ce que ce LE?
Ce n'est rien-d'autre que: Redonner ce que l'on a - Retourner à l'état d'être personne, bien que l'on se sente un triomphateur.
Ayant tout - sachant que Dieu est en soi, et malgré cela retourner vers le rien, - c'est la Mission la plus dure.
Lorsque l'homme est très conscient d'une Force-spirituelle-en-lui; et il y a des hommes qui le savent - il est difficile de reconnaître que l'on est rien - que cette Force n'est présente que pour la Transfiguration.
C'est l'état difficile du Huit.
C'est un nombre que l'on a reconnu dans le langage des nombres également comme un chiffre secret, difficile, réalisant de difficiles tâches.
Savoir que l'on possède l'Esprit - éprouvant tout et malgré cela devenir un gardien - malgré cela rester dans l'ombre à côté de ces gens importants, saints et dominateurs - en attendant que Dieu fasse signe à l'heure de la Transfiguration.
Car après le huit, rien ne se produit qu'un nouveau commencement:
"Et neuf est un, et dix n'est rien".
Après le huit, le Fils de la Lumière est de nouveau un "un" - le "un" en Repos, en qui tous les nombres sont rentrés et qui rentrera dans l'Eternité, en Rédemption et en Compréhension - et ainsi deviendra un Rien.
Voici tout le Chemin du Retour:
"De l'un fais le dix, et le dix n' est rien".
Percevez ce mouvement à travers le champ temporel recouvert avec les nombres et les paroles.
D'abord, faire de son "un" , un "dix" , et ensuite, par cela l'homme n'est rien. Tombé de l'Ordre Divin, ayant lutté dans la nature temporelle, ayant tout appris à l'école de la vie, ce Fils de la Lumière se dissoudra de nouveau dans son Royaume Eternel.
Et chaque chercheur spirituel s'anime, s'agite et se rend malade dans la phase de "l'un"; et pas dans les autres phases, car le véritable "un" possède la dignité et l'intelligence pour traverser les phases; il n'y demeurera pas, il ne connaît pas d'arrêt.
Dans tous les nombres, à tous les stades, il y a un nouveau travail - quelque fois extérieur, quelque fois intérieur, mais partout les facettes du même Grand Travail sont visibles.
Egalement dans les huit.
Le huit est le nombre de la lutte intérieure, du triomphe de soi, du: "Ferme les yeux..... et saute!", parce qu'il le faut.
Dans le huit, il n'y a plus de retour possible - C'est la mort ou la Révélation.
On dit que le chiffre huit est le chiffre de la mort.
L'homme du sept, pourchassé par son animation, doit pouvoir s'oublier avec un mépris de la mort.
Bien sûr pour le pèlerin triomphant de la phase du sept, c'est une désillusion. Mais pour l'homme spirituel, venant du véritable "un", l'approche du huit, de ce "Tout ou Rien" n'est pas une surprise, car il a compris le verset de la sorcière.
Après ce saut, il devient un neuf, qui est de nouveau un "un".
Dans le Tarot, la neuvième carte montre l'Ermite.
C'est celui qui reste toujours le même - Il ne s'adonne plus à rien - cette phase se trouve derrière lui.
Dans les mathématiques, le chiffre neuf est autonome: Tous les nombres multipliés par neuf, ont toujours neuf comme somme.
C'est la grandeur du neuf.
C'est une Unité parmi les autres chiffres - on ne peut pas lui voler sa force. L'Ermite est un homme inattaquable parmi les foules.
On ne peut pas lui prendre sa concentration, sa valeur.
Il est concentré sur quelque chose de miraculeux-en-lui. d'où il puise le Courage pour rester un isolé - un isolé parmi la multitude.
Il est de nouveau un UN, mais différemment qu'au début.
Du un du commencement, tous ces chiffres, toutes ces phases devaient se libérer, et il devait se donner au deux, et ensemble ils devaient engendrer le trois.
Le "un" du commencement est en route - Alors que le "neuf-UN" est arrivé au terme, et se prépare pour monter au ciel.
Il est sur terre, mais il n'est plus l'un des profanes.
Pour cette raison, la sorcière dit, après le huit:
"Ainsi, c'est accompli".
C'est la phase la plus difficile.
Après cela, l'homme nouveau est là - le Neuf est devenu UN, et il monte au ciel, se dissolvant dans le Rien, dans l'Illimité.
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Et peut-être vous demanderez-vous maintenant: Où suis-je?
Que suis-je?
Que disent ces chiffres dans ma vie?
Alors, devenez d'abord le "un", et vous comprendrez.
Sans cette conscience de "l'un", aucune allocution, aucune parole, aucun avertissement ne peut être utile.
Ainsi, tout est amusement, passe-temps, spéculation intéressante.
Le Chemin spirituel est trop souvent vu comme une spéculation, on essaie ceci et cela, on expérimente et on fait des exercices.
Mais le Chemin du "un" vers le dix n'est pas un chemin de spéculation, il est tracé et c'est une Certitude inévitable pour le Fils de la Lumière qui devient un UN.
Tant que l'on n'est pas ce UN, rien ne peut exister - le chaos demeure ainsi que le désordre, la bêtise et le mensonge.
Qu'est une fleur sans tige - un arbre sans tronc.
Qu'est l'homme sans la compréhension d'une Aspiration verticale.
Qu'est-il sans Aspiration vers les Hauteurs?
Il n'est rien qu'un tronc horizontal, une fleur tombée, un arbre déraciné, une poutre horizontale jetée dans la poussière.
Dès que l'homme est conscient de son aspiration verticale, de sa recherche vers le Haut, il s'élève de la boue horizontale et il devient une créature divine, une fleur fragile mais Noble, un puissant arbre louant son Dieu.
Après cela, il devient la croix - La recherche du un, du tronc vertical, traverse le cœur de la nature horizontale, et c'est dans ce cœur inspiré par l'intelligence, que la couronne de la tige, ou la couronne du tronc, nait.
Le un, le Fils de la Lumière doit d'abord pouvoir s'élever, oser être debout dans cette école de la vie, par son élévation, il reçoit la vue et par cette vue il reçoit la compréhension.
Le Fils de la Lumière, le Véritable un, possède une confiance en soi qui est ancrée dans la Confiance en son Dieu.
La vraie confiance en soi est Confiance en Dieu, en l'Esprit, qui est placée dans l' homme dès le début.
Tout ce que l'homme possède provient des hauteurs - ce qu'il reçoit de la nature le quitte à la fin.
La Connaissance Originelle, la Conscience sont innées.
La connaissance de cette nature est apprise et sera oubliée.
Dès que le "un" devient le neuf, et le neuf, de nouveau le UN, cette Connaissance Originelle sera vivante dans l'homme.
"Comment puis-je devenir un vrai UN" - allez-vous peut-être me demander?
Chaque "un" peut croître de l'examen-de-soi, qui débute par la question: "Qui suis-je?"
La parole morte qui dit: "Je suis ce que je suis ...." n'est pas valable dans la spiritualité - ce sont des paroles de paresseux, de la matière infertile du deux.
Elles symbolisent l'arrêt, et l'arrêt est inconnu dans les sphères spirituelles.
L'ancienne sentence du Temple de Delphes: "Connais-toi toi-même", a encore une signification actuelle, car elle est le début de tout progrès, de l'intelligence, de la Connaissance Originelle, de la Rédemption, de la lutte et du Triomphe.
Connaissez-vous vous-même, et si tout est bien, vous connaîtrez Dieu.
"Du un, fais-le dix - et dix n'est rien"
Vous, vrai "un", n'êtes pas réel, car si tout va bien, vous serez en Dieu - et vous ne serez rien.
Si vous êtes convaincu de cette Vérité, alors ce sera bien avec vous - vraiment BIEN!