Allocution 1 - la centre d'or et la section d'or

Qu'est-ce que le centre d'or?

Qu'est-ce que la section d'or?


Cette époque où la nostalgie est si présente, appelle la réflexion sur la Section d'or. Cette section a pour proportions; 3 - 5 - 8

Ce qui veut dire que ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut, moins ce qui est au milieu; que ce qui est en haut, est semblable à ce qui est en bas, plus ce qui est au milieu.

Ce qui est au milieu, est semblable à ce qui est en haut, moins ce qui est en bas. (Le haut - le centre - le bas)

Ainsi, ces trois nombres ont-ils toujours une liaison entre eux.

Le nombre 5 - comme centre d'or - situé entre le nombre le plus bas et le nombre le plus élevé, est lié au bas et au haut - il n'existe pas en lui-même.

Rien, dans la nature, comme dans l'esprit, n'existe en soi, aussi longtemps que la nature et l'esprit forment une unité.

Par l'observation de ces nombres, on peut constater ainsi que ce serait un non-sens que de vouloir séparer l'un des trois nombres, des autres.

Ici, se trouve la loi de base: la Trinité indivisible - qui, dès qu'elle est brisée, engendre la maladie, le malheur ou l'ignorance.


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Nous pouvons nous demander pourquoi nous sommes toujours ému et touché par la beauté cristallisée des œuvres d'art de l'antiquité.

Pourquoi sommes-nous réceptifs à l'art grec, d'avant notre ère?

Un genre de beauté harmonieuse que nous ne trouvons pas, par exemple, dans les civilisations et la culture des noirs.

C'est que dans les civilisations antiques d'Egypte, de Grèce, d'Arabie, il n'y avait, qu'à ceux qui connaissaient les secrets de la nature et du cosmos, qu'il était permis d'accéder à la haute position d'Arkhitektôn - de maître-constructeur.

L'Arkhitektôn est celui qui donne la forme à la matière.

L'Arche est le symbole de la construction abritant la vie.

Arkhitektôn - celui qui crée ses œuvres de la matière primordiale.

Arkhê : Premier Principe.

Par la signification de ces mots, nous pouvons constater que dans ces temps là, l'architecte était un créateur - celui qui pétrissait la forme de la matière primordiale.

Pour être un véritable Maître-Constructeur, on devait connaître la loi de cette Matière primordiale, afin de découvrir cela-même qui l'animait.

Ce n'est que par cette méthode que l'on pouvait vivifier une construction.

Le Souffle Vivant de l'Architecte Universel, devait imprégner toutes les constructions, afin qu'un silence puisse transmettre ce Souffle cosmique aux visiteurs.

De tous temps, on a respecté cette règle, et des lois avaient été établies pour protéger et empêcher que quiconque puisse aller contre ce principe.

Car la beauté, disait-on, n'est engendrée que par une animation divine qui est présente dans l'œuvre d'art, comme dans la nature.

Ainsi, le créateur ne s'éloignait jamais de sa création - tout comme le Créateur universel ne peut être séparé de la Création.

On touche ici à un principe originel, qui fait souvent défaut dans les objets d'art moderne - ce qui fait qu'alors l'observateur éprouve un sentiment de chaos, d'inquiétude ou de vide.

L'émotion de la beauté est absente. Une émotion que l'on ressent également en observant la nature harmonieuse.

Il doit y avoir un rapport harmonieux entre le bas, le milieu, et le haut.

Un rapport que nous trouvons également dans les mondes animal, végétal et minéral, chez l'être humain ainsi que dans les objets d'art des maîtres de l'antiquité.

On a découvert que ces rapports d'harmonie dégagent une influence de tranquillité, et d'équilibre harmonieux ressentie par l'observateur, et c'est pour cette raison que l'on s'en est servi dans les anciens temples, les mosquées et les cathédrales gothiques.

Jusqu'au moment où vint le jour malheureux où l'on nia ces rapports d'harmonie, et où l'on utilisa d'autres rapports qui rabaissèrent la beauté et la banalisa.

La beauté - selon les anciens principes - est semblable à une influence guérissante, sanctifiante qui émane sur son entourage.

La beauté est le résultat d'une harmonie intérieure.

Dans la nature, une fleur minuscule ou une simple feuille peuvent être belles, même si on ne les aime pas, on ne peut pas nier leur beauté.

La beauté n'a pas besoin d'explication - on la ressent,

L'intellect ne ressent pas la beauté - mais c'est le centre d'or, dans l'homme, qui lui, est réceptif à cette beauté.

Le centre d'or qui, à son tour, supporte le plus bas et le plus haut.

Sur le plan spirituel, le chakra du nombril est médiateur entre la poitrine et le bassin, il les supporte tous deux.

Dans le visage, la partie médiane représente la liaison entre le front, l'esprit - et le menton et la bouche: la partie physique ou matérielle.

On peut être encore plus précis en constatant comment la bouche est médiatrice entre la lèvre supérieure et la partie du menton au cou.

On peut détailler toujours plus précisément la section d'or; dans chaque partie du corps: les bras, les jambes, les doigts etc...

Chez l'homme parfait, les rapports restent compris entre 3 - 5 - 8 ; mais cela ne concerne que la forme extérieure, qui malgré cela reflète l'état intérieur, comme nous l'enseigne la physiognomonie.

Dans cette forme extérieure, avec ces mesures universelles, on trouve toujours le centre porteur: le 5 , le nombre d'or.

Ce chiffre, dans sa forme symbolique, est ouvert vers le haut et vers le bas.

Dans le 3, on constate également deux ouvertures, mais elles sont dirigées vers un même côté - le 5 lui, se tourne des deux côtés.

C'est le chiffre du messager: Mercure.

C'est aussi le chiffre du Grand-Prêtre dans le Tarot.

Dans l'Alchymie, c'est le nombre de l'âme.

Il se trouve au centre des rapports de la section d'or, et doit atteindre le 3 et le 8.

Dans l'enseignement des nombres, le 3 est le nombre de la Lumière - le 8 est celui de la Vérité.

La section d'or est alors en effet, une confession cristallisée de la triple Alliance universelle: Nature - âme - Esprit, ou homme - âme - Dieu.

On peut vérifier en soi-même, à quels moments on peut ressentir la beauté - et si, dans ces moments-là, on est vraiment plus paisible, plus en harmonie.

Si, dans ces instants, le rapport de notre propre triple alliance se prononce plus clairement: si notre 5 - notre âme - porte le haut comme le bas?


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Le centre porteur de notre organisme est le nombril - Hara - le chakra aux 10 pétales (deux fois 5). Il est la liaison entre l'esprit et la matière (la nature), là où, comme nous le savons tous vraisemblablement, les difficultés s'entassent - lorsque nous éprouvons une aversion spirituelle envers telle ou telle chose dans cette matière, ou dans notre vie.

A ce moment-là, nous avons "péché" contre le rapport de la section d'or dans notre organisme.

Nous nous apercevons alors que notre organe du bassin et notre cœur, ainsi que notre cerveau, travaillent d'une manière dysharmonieuse, et ne peuvent plus rétablir l'interaction brisée.

Derrière le nombril, se trouve également une partie du plexus solaire; ce centre nerveux actif et guidant, qui proteste immédiatement lorsqu'il y a quelque chose de perturbateur, donc de faux, entre le haut et le bas.

Notre cœur, nos sentiments, jouent ici un rôle dépendant.

Notre cœur - en tant qu'organe - est dépendant des rapports qui sont établis dans notre trinité organique. En tant qu'organe spirituel, il se trouve dans la sphère de l'âme qui, selon la philosophie orientale, se situe en diagonale sous le cœur, quelque part dans la région du sommet du plexus solaire.

Le cœur est l'un des organes les plus curieux, car il appartient directement à la sphère spirituelle et au domaine matériel ou physique.

Le cœur suit intuitivement les instructions de l'âme, mais il peut être opprimé, lorsque la trinité organique a été brisée. Si notre plexus solaire fait pression contre notre estomac, et nous fait "mal au cœur" (expression parfaite !) - c'est que nous avons depuis longtemps déjà, nié les désirs de notre cœur. Le cœur est le baromètre de notre trinité spirituelle: corps-âme et esprit ou Dieu.

C'est pourquoi les anciens Egyptiens disaient: "Lisez dans le cœur, et vous y découvrirez la cause de la maladie".

N'oubliez pas que ces Anciens suivaient exactement les lois de la Section d'or - et bien mieux que nous, comprenaient comment cette Section d'Or étaient la base de la santé, du bonheur et de l'harmonie.

Maintenant, dans ces temps matérialistes, étant si éloigné de cette loi, il est compréhensible que nous cherchions la solution dans des méthodes - afin de rétablir ainsi l'harmonie intérieure.

Mais la Section d'Or ne peut être trouvée par des méthodes, mais par la seule Compréhension.

La philosophie était autrefois, une condition impérative pour pouvoir être un Arkhitektôn, un Maître-Constructeur, et elle fut, aussi une condition indispensable pour pouvoir devenir un Guérisseur.

Cette Philosophie, ce chercheur de la Sophia, cet animateur de la Sagesse - Sagesse qui prit forme par la Section d'Or Universelle, dans toute la Création.

Selon Képler, on peut même constater cette Section d'Or dans les distances entre les planètes - et c'est exactement ce rapport qui engendre cette musique des sphères, cette vibration remarquable qui influence toute la Création.


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Pensons ici également, à l'influence que la Section d'Or produit sur les visiteurs des cathédrales, des temples ou des mosquées.

Si l'observation d'une œuvre d'art respectant la S.D. produit une telle émotion de beauté; que sera-t-elle alors si l'on se trouve dans une telle œuvre d'art?

Les anciens artistes savaient bien que tout consiste en vibrations, et qu'une vibration harmonieuse influence le champ vibratoire de l'homme.

Ils savaient aussi - ce que découvrent nos scientifiques d'aujourd'hui à savoir: qu'un champ vibratoire plus élevé domine toujours les champs vibratoires inférieurs.

De ceci découle que les champs vibratoires humains, rassemblés dans une œuvre d'art respectant la S.D., seront imbibés d'harmonie, et l'harmonie stimule la réceptivité spirituelle et physique - c'est une détente - et celle-ci est un conducteur pour les pensées spirituelles; une telle expérience apporte la santé, elle nous guérit nous sanctifie et nous rend heureux.


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L'observation des anciens objets d'art devraient nous apporter un silence intérieur - si toutefois, nous y sommes encore sensible.

Cela diminuerait la surcharge de notre plexus solaire, et le malheur de notre cœur.

Il est compréhensible que l'artiste qui connaît les lois universelles, qui sait pourquoi les trois mondes doivent être liés entre eux, soit capable de s'oublier dès qu'il devient un canal de passage pour cette harmonie universelle.

La nature est un canal de passage de l'Idée Divine - et cette Idée divine doit ainsi être également perceptible dans l'œuvre d'art qu'est l'être humain, s'il a le même rayonnement, tout comme la beauté de la nature.

Cette Idée divine rayonne à travers la forme, mais pour pourvoir L'approcher, il se trouve quelques conditions à respecter pour l'artiste.

Il doit être un philosophe - un chercheur - ou être intéressé aux lois de la nature; il doit comprendre le Haut, le centre et le bas; et il doit pouvoir s'oublier lui-même.

Ces mêmes lois sont valables pour l'artiste de vie, qui possède "une affabilité naturelle".

Cette affabilité naturelle est de temps en temps assimilée à de la beauté - une beauté naturelle - qui n'a rien à voir avec les conceptions de beauté des hommes.

C'est l'harmonie intérieure qui traverse et rayonne sur tout.

Cette harmonie intérieure est placée dans l'œuvre du créateur, et il la manifeste intensément par la S.D.

On a découvert curieusement, par des expériences, que les cadres des gravures ayant les mesures de la S.D., trouvaient plus d'acheteurs que ceux qui ne les possédaient pas.

L'œil humain - médiateur de l'âme - semble attiré intuitivement par les mesures de la S.D.; ensuite, c'est le cœur qui définit son choix: "Je trouve ceci ou cela, beau".

Ici également, nous pouvons nous demander: "Comment je sais, pourquoi telle ou telle chose est belle à mes yeux?"

Dès les anciens temps, le Pentacle fut une forme sainte - la forme du médiateur - et l'on constatait que des créations quintuples avaient une influence spécifique sur l'homme.

Pensez ici aux feuilles de la vigne, aux formes symboliques dans telles ou telles constructions - pensez aussi à la feuille du cerfeuil, aux herbes médicinales qui ont des formes bien spécifiques ou possèdent un certain nombre de feuilles.

Mais on retrouve la S.D. également chez les animaux: Un animal harmonieux, est beau. Et leur noblesse intérieure est dépendante de leur rapport avec le soleil et la lumière.

La Trinité universelle est la base de toute la Création.

Et ce n'est pas pour rien que cette trinité se retrouve dans toutes les religions du monde - celles d'avant notre ère, et celles de maintenant.

Le trois annonce s'il y aura de la lumière.

Le trois est décisif quant au succès de tous les développements qui suivront. Le trois apporte la solution, la rédemption.

Dans la symbolique des chiffres, le 3 est le chiffre de la lumière ou de la solution - c'est le fruit.

C'est la nature dépendante et silencieuse ( le 2 ) qui s'ouvre devant la Lumière primordiale - mais elle ne sait pas encore que faire avec, ainsi, elle la transmet au 4 - le giron - les quatre éléments qui en feront une création qui sera médiatrice entre le haut et le bas ( le 5 ) - une création qui consiste en magie: la Vibration animatrice.

De belles œuvres d'art sont bienfaisantes sur le plan magique.

Les objets d'art dysharmonieux apportent un brisement intérieur, un sentiment de malheur dominera alors l'observateur.

Cette loi de la S.D. peut se retrouver aussi dans la musique - dans les poèmes - dans les peintures.

Le bas doit toujours, à travers la couleur, le son, la forme, être lié au plus haut.

Dans la philosophie, on parle du matériel, du mystique et du spirituel; dans une œuvre d'art, il y a la forme matérielle qui, par ses rapports aura un contact avec le mystique, et à travers ce mystique, rayonnera le souffle spirituel ou cosmique.

Ce souffle touche l'observateur ou le visiteur à travers l'organe sensible du mystique: le cœur et le plexus solaire.

Ceci se manifeste ensuite à travers les sens qui ont un contact avec le monde extérieur, et également à travers le système nerveux et la peau.

Lorsqu'une œuvre respire l'harmonie, ce sont ces organes qui seront touchés en premier lieu. Il est alors nécessaire d'observer ces organes médiateurs entre l'extérieur et l'intérieur afin de pouvoir reconnaître leurs signes.

Il y a toujours un médiateur pour établir la jonction entre le haut et le bas, entre l'intérieur et l'extérieur.

Si donc, des difficultés se font jour ici, la cause se trouvera souvent dans le bas ou le haut, dans l'extérieur ou dans l'intérieur.

Les perturbations dans les organes médiateurs se produisent souvent par là.

Il en va de même avec notre âme - cet organe médiateur entre la terre et le ciel - entre notre état dans la vie et l'esprit: trop de matière la perturbe trop d'intellectualisme, d'esprit-mental, la surcharge.

Pour pouvoir rétablir l'harmonie, le haut, comme le bas, doivent être simples, purs, directs.

Tout commence dans l'union - être UN.

Toutes les autres choses suivront.

Si cela était vraiment compris par nous, nous n'aurions plus de difficultés avec notre Section d'or individuelle.

Celle-ci travaillerait en toutes choses, de manière bienfaisante.

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