" Le Certitude intérieure comme base du Bonheur".
Les sages de tous les temps ont laissé divers témoignages de leur pratique-de-vie, mais le témoignage le plus touchant est bien leur propre comportement, qui a triomphé de toutes les résistances de tous les mensonges et de toute la paresse.
On a surtout besoin, dans nos temps modernes, d'une certitude qui s'exprime dans une pratique-de-vie, qui se fixe dans un environnement où l'on trouve le repos et de la force.
L'image de l'avenir de l'humanité n'est pas tellement agréable, et il n'est pas nécessaire de se perdre dans des spéculations, pour découvrir que l'homme moderne a besoin plus que jamais, d'une certitude intérieure pour pouvoir supporter et survivre à cet avenir.
On ne trouve la certitude que dans ce qui est impérissable, et si l'on veut fixer en soi une telle certitude, on doit posséder ce qui est impérissable, ou bien le connaître.
A vrai dire, on ne peut pas "posséder" ce qui est impérissable, mais cela peut bien nous absorber - l'Eternité absorbe le temporel - et jamais vice et versa.
La Triade Druidique: "Le Chemin vers Dieu est triple = L'Expérience -la Sagesse - et la Miséricorde", est d'un intérêt actuel, bien qu'au fil des siècles, l'expérience soit devenue plus dure, plus impitoyable et plus stimulante.
Tout provient de l'expérience: La prière, la veille, la certitude.
Celui qui, durant sa vie, a été aidé par le Haut, au travers d'une expérience étrange, n'oubliera jamais ce "Haut".
Il est certain de son existence.
Découvrir ce "Haut" s'accomplit ainsi à travers l'expérience - Tous les témoignages des sages parlent de leur expérience.
Le différence entre la théorie et l'expérience, c'est que la théorie n'est jamais animée, alors que l'expérience que l'on raconte, rayonne de l'intérieur.
La certitude intérieure n'est pas un "billet de faveur" pour une vie monotone et tranquille, au contraire, la Certitude intérieure est incrustée par les expériences et elle guide l'homme dans les divers aspects de la vie.
Ainsi, la Pistis Sophia fut-elle examinée longtemps sur sa Fidélité et sa Certitude du: "O Lumière des Lumières, j'ai cru en Toi, dès le Commencement".
Ce n'est pas pour rien que le Druide dit: "Le Chemin vers Dieu est Triple....".
L'expérience est l'un des aspects du Chemin vers Dieu, et chaque Fils de la Lumière prend part à cette expérience, chacun selon son propre état-de-vie.
Le Fils de la Lumière expérimente avec sa force - ceci est un fait inné - et ainsi, il provoque les couleurs de la vie.
Y a-t-il un processus plus beau et plus touchant que celui de la croissance?
La certitude intérieure - qui a grandi à travers les résistances - rend l'homme courageux et très positif, pendant que sa qualité réceptive ou négative, est fortement concentrée - c'est-à-dire, concentrée sur la Liaison entre lui et la Lumière des Lumières.
C'est une nécessité pour pouvoir survivre au "triple Chemin vers Dieu".
La dureté est inconnue chez Dieu, et c'est pourquoi personne n'est obligé de parcourir ce "Triple Chemin de Dieu", s'il ne connaît pas son Dieu intérieur, et s'il n'a pas de Liaison intérieure avec la Lumière des Lumières.
Pour connaître Dieu, et retrouver ainsi la valeur intérieure de l'état "d'homme", le Flambeau de la Lumière des Lumières doit être allumé d'abord dans l'homme-même, pour que l'expérience sur ce Chemin réussisse.
L'expérience est en effet le mouvement du processus de la purification - et de la croissance.
C'est le "coup d'audace" de l'âme qui veut retrouver son Dieu.
C'est pourquoi, celui qui se trouve véritablement sur ce Chemin, sait vraiment prier - comme: le prouve la Pistis Sophia.
L'homme orgueilleux se détruit, par une expérience-sans-Dieu. L'esclave évite l'expérience, et il crie sans cesse pour être aidé, sans pour autant se servir de cette aide.
La possession la plus précieuse est la Certitude intérieure de l'homme spirituel, qui lui assure un Bonheur Noble et Stable.
Cette Certitude intérieure qu'ont perdue l'homme-sans-croyance, et l'homme dépendant, dans une "confiance aveugle en Dieu", alors qu'il ne connaît même pas ce Dieu.
Le premier - dans la plupart des cas - est arrêté dans son expérience; le second n'a pas même encore commencé le "Triple Chemin de Dieu".
Si l'homme a perdu sa croyance, ou bien si celle-ci lui a été enlevée, cela signifie que la base fondamentale du: "O Lumière des Lumières en qui j'ai cru dès le commencement....." a été absorbée par les circonstances et par tous ceux qui ont coopéré à son "expérience".
C'est une expérience de la Pistis Sophia: " Voici, ils m'ont pris ma Lumière."
Devenir pauvre dans sa croyance, n'est pas une mauvaise chose, si cette phase est suivie par la profonde douleur de l'expérience de l'humiliation. Il vaut mieux perdre sa croyance, que d'être étouffé dans son esclavage dépendant!
Celui qui a perdu sa croyance, se base en même temps sur la certitude sceptique de la défensive; car il sait profondément en lui, qu'un jour sa certitude apparente lui sera enlevée - et que fera-t-il alors?
Et ainsi, l'homme pauvre dans sa croyance ne cherche en vérité rien d'autre que le rétablissement d'une paix intérieure avec lui-même. Tous les aspects de la lutte nourrissent l'incertitude intérieure et dérobent alors à l'homme son bonheur.
Le bonheur-de-vie pénètre au travers de la porte-éthérique du foie, qui relie l'homme au domaine invisible, et lui apporte ainsi également les vibrations de l'âme.
Foie et cœur travaillent avec l'âme.
Toutes les situations extérieures sont les conséquences de faits intérieurs. Ce que vous faites, vous l'êtes.
Ceci peut se démontrer aussi bien dans la nourriture que dans l'intérêt et le comportement de l'homme.
L'homme intérieur cherche son semblable à tous les niveaux.
Même dans la sélection de sa nourriture, bien que cela puisse sembler une sottise pour quelques uns.
L'homme qui est faible dans ses principes-de-vie se contente d'une nourriture pauvre en énergie, sans "concentration".
L'homme fort dans ses principes-de-vie, cherche une nourriture substantiel.
L'homme intérieurement conséquent, mais néanmoins tolérant, cherche une combinaison du faible et du fort pour retrouver l'équilibre.
La certitude intérieure n'est pas synonyme de combativité, mais elle . est en accord avec le "fort qui peut être faible, et la faiblesse qui peut être forte".
La faiblesse-forte est comme la combativité, qui serait nourrie par la reddition: c'est s'adonner à la Lumière - La réceptivité, par la forte concentration, se fermant ainsi devant la séduction.
La présence des deux éléments apporte cette certitude qui fixe le bonheur intérieur de façon stable.
Le triple Chemin de Dieu, se termine dans la Miséricorde et comment peut-on être miséricordieux sans connaître les douleurs de l'expérience et les profondeurs de leurs enseignements?
La Miséricorde, ce n'est pas la pitié - La Miséricorde ne sera pas détruite par des attouchements émotionnels.
La Miséricorde est un Attouchement qui est en même temps fort et faible.
Ainsi, l'homme doit posséder la certitude de la faiblesse et celle de la force, pour pouvoir être Miséricordieux.
C'est pourquoi cette triade Druidique est si profonde, car elle démontre la plénitude d'une Unité triple:
La force de l'expérience: On a besoin de force pour survivre aux expériences.
La tolérance, ou la "faiblesse" de la sagesse: On doit avoir une profonde, compréhension pour pouvoir supporter l'incompréhension des hommes,
et enfin, le fruit des deux: la Miséricorde, qui est faible dans sa force, et forte dans sa faiblesse.
En ceci, cette Triade est unique et pratique comme base de la Religio du proche avenir, où l'homme devra être mûr dans ses expériences, sage, et miséricordieux.
Les circonstances poussent l'homme à écourter ce triple Chemin: Les expériences se durcissent, des blessures intérieures profondes des déceptions amères, des démasquages le chassent vers la porte de la sagesse.
L'Amour divin est devenu comme un fouet, et il n'y a que celui qui connaît vraiment son Dieu, qui n'explose pas en lamentations telles que: " Malheur! Malheur! Où es-tu Dieu?"
La seule boussole pour retrouver les valeurs, sera la certitude intérieure: Etre sûr de son Dieu individuel, et de soi-même.
Le Dieu des organisations cachera son visage, et il n'y aura que le Dieu individuel, connu par les expériences individuelles, qui apportera son soutien.
Tant mieux si l'homme recherche plus vite et plus intensément ce Dieu intérieur, car ceci sera la seule chose qui lui restera dans le proche avenir. Cette recherche vers le Dieu intérieur ne commence que lorsque l'homme a survécu à sa première expérience, comme une purification, ou bien comme un enseignement.
Soyez attentif au besoin d'une expérience répétée, car ceci signifie une perte de temps.
Rendez-vous compte d'une chose - comme dans la Pistis Sophia:
"... Je suis descendue dans le Chaos parce que j'avais pensé que la lumière de l'Aéon à tête-de-lion, était Ta Lumière, .... et je me suis trompée!"
Une erreur peut être réparée - mais une erreur qui n'a pas été reconnue comme telle, guidera vers l'orgueil, et une vie-sans-Dieu.
Une vie-sans-Dieu, c'est-a-dire qui est placée en dehors de la Source de Vie, conduit à des résultats horribles, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur - et elle se termine dans une destruction-de-soi totale, et les lamentations ne reçoivent pas de réponse!
"Malheur à moi! Où es-Tu Lumière?"
C'est l'abîme d'un isolement obscur, et c'est tout à fait différent de la Solitude Lumineuse - comme la démontre la Pistis Sophia.
Le triple Chemin de Dieu, comme le dit le Druide, apporte la sagesse au travers de l'expérience.
L'expérience est le Chemin à travers les aéons, ou bien le chemin de la vie, ou le voyage à travers le royaumes des péchés capitaux.
On doit posséder la connaissance pour discerner, et le discernement conduit à la sagesse.
Celui qui connaît le Soleil spirituel, ou la Lumière des Lumières, peut transmettre cette Lumière à la lune - son être caché.
L'inverse n'est pas possible.
Celui qui recherche le silence, doit posséder la Lumière pour être illuminé dans ce Silence - le Soleil illumine la lune.
Le chemin de vie a besoin de l'énergie ou de la force solaire.
La sagesse a besoin de la force lunaire pour éclairer l'obscurité. Dans le Silence intérieur - de même que dans la Certitude intérieure, la lune rayonne, mais elle doit prendre sa lumière de quelque part. De qui?
Du Soleil spirituel - l'expérience sera pénétrée par la Force de Courage, rayonnante et positive de l'âme, que procure la Lumière des Lumières, ou l'Esprit.
En vivant, la Pistis Sophia prie sans cesse: "O Lumière des Lumières, j'ai cru en Toi, et je te croirais jusqu'à la Bonne Fin".
Ainsi l'âme s'accroche à l'Esprit - et ainsi le sage rassemble l'intérieur à l'extérieur.
Il transforme sa faiblesse en force, et sa force sera ornée par le pardon tolérant. La certitude intérieure ne craint ni la faiblesse ni la force.
C'est la base de l'homme psychiquement et physiquement sain.
C'est la base originelle du pentacle connu du yin et du yang.
Le foie - comme porte ouverte - réceptif et malgré cela protecteur.
Le cœur - comme guide de la vie - miséricordieux bien qu'inflexible. La rate - comme élément discernant naturel - conséquent, et malgré cela, sensible aux vibrations du goût.
Tes poumons - comme lieu de concentration du Ch'i - absorbant et dispersant.
Les reins - comme reflet de soi-même - sensibles, mais ne faisant jamais de compromis.
C'est l'image de l'homme psychiquement et physiquement sain.
Et le fonctionnement équilibré de ses organes fortifie sa certitude intérieure, tout comme sa certitude fortifiera ses organes et même les guérira.
Un homme psychiquement bien pensant, vivant en paix avec son penser, baignant son cœur dans le Bain de Bethesda de la Miséricorde, n'aura jamais à se plaindre d'une inaptitude organique, bien qu'il soit dès sa naissance, organiquement sensible - car ici également, le précepte suivant à sa valeur: "L'homme recevra de la force selon sa croix".
L'histoire est remplie de témoignages d'hommes soi-disant faibles physiquement, oui ont eu une vie si rude, qu'elle semble insupportable à l'homme le plus fort!
S'adonner - sans réserve - à un But spirituel, apporte à l'homme beaucoup de force.
Si cette règle ne s'accomplit pas dans la vie de quelqu'un, cela veut dire qu'il ne suit pas la loi: "S'adonner pour rien, procure le plus grande richesse".
Une richesse qui est synonyme de: Bonheur spirituel.
La plus grande richesse que l'homme trouvera jamais sur terre.
Un bonheur qui ne peut pas être détruit, car il est semblable à une Certitude intérieure qui fixe l'Eternité dans le temps.
Des milliers de personnes cherchent ce bonheur.
Cette recherche ne s'arrêtera pas jusqu'à ce que le Créateur soit convaincu du sérieux de cette recherche, et place alors l'homme sur son triple Chemin: L'Expérience - la Sagesse - la Miséricorde.
C'est pourquoi, ne craignez pas les leçons-de-la-vie, mais discernez leur noyau, leur enseignement.
Rassemblez-les comme des trésors précieux, pour pouvoir en remplir les profondeurs de la sagesse, et regardant dans ces profondeurs, et y reconnaissant vos trésors immortels, vous pourrez être miséricordieux.
Fort dans votre faiblesse, faible dans votre force.
Bref: un sage qui ne craint ni sa faiblesse, ni sa force.
Car il a besoin des deux pour vivre la vie que Dieu lui a donnée, sur Son Triple Chemin.
Confiez-vous à la liaison entre la Flamme intérieure et la Lumière des Lumières, pour oser commencer ce Chemin, et voyez comment la sagesse croît à travers la vie, et comment, enfin, la Miséricorde vous laisse pardonner à vos attaquants et à ceux qui vous haïssent. Parce que de l'Unité de la faiblesse et de la force, est née la Beauté immortelle du Bonheur intérieur.
Un Bonheur qui ne peut jamais être supprimé par qui que ce soit.
Un Bonheur que l'on ne peut jamais perdre.
Un Bonheur qui vous soutient dans les temps difficiles et durs qui vont arriver bientôt!
Un temps qui prouvera la Valeur d'une Religio, la Re-Liaison avec la Source.